Marie Maurel
artiste plasticienne
Une écriture textile

  Marie Maurel a longtemps travaillé en tant que costumière et plus largement en tant que styliste free-lance. Au service de l’éphémère, du spectacle vivant et de l’audiovisuel.

Elle donne libre cours à son imagination se jouant de tous matériaux, faisant fi de toutes dimensions, voyageant d’un volume extraordinaire à un simple petit objet usuel détourné, à un accessoire sculpté.
   Le temps passant, Marie Maurel s’oriente vers une recherche plus personnelle Elle imagine alors créer sa propre matière, s’invente une écriture textile.
  L'art textile traditionnel revêt différentes formes à partir desquelles Marie emprunte d’autres chemin.

Une technique unique

   Les « tableaux » de Marie Maurel ne sont ni des tapisseries, ni des broderies, encore moins du patchwork, mais tout cela à la fois. 
   Ils ont pour point de départ la base souple de la toile à patron, sa « feuille blanche » sur laquelle sont « tissés » des fragments textiles, comme un peintre appliquerait des touches de couleurs en les fusionnant, ou en les superposant afin d’obtenir une matière unique.

  Ainsi l’artiste considère « l ’aiguille comme outil pour sculpter des rythmes graphiques », elle évoque sa « technique par saturation des points » donnant nais-sance à une matière inventée à base de fragments textiles utilisés comme le peintre joue de sa palette de couleurs.
   Marie s’ingénie à trouver des passerelles entre différents médiums : l’aiguille se pense crayon, pinceau gouge afin que l’esthétique colle à la nature du récit issu de son imaginaire.

Des accessoires détournés en œuvres d’art
   Comme une respiration entre deux « étendards », Marie travaille aussi sur d’autres supports qui l’inspirent : l’ombrelle et l’éventail.

   Gardant l’ossature, la structure, elle réinvente l’objet, l’éventail est pour elle un accessoire ludique à reconstruire autrement.
   Une ombrelle à la monture 1925 se transformera en marguerite, chaque face est ornée différemment, une autre deviendra une poupée faite de pétales de coquelicot renversés, le pistil noir devient ses cheveux. Le monde de l’enfance n’est pas loin, une nouvelle vie leur est donnée.

L’exposition est terminée...

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